A propos de ce blog...

Ceci est une ré-édition.

Nous sommes en 2006. Je travaille en Agence Media chez Starcom.

L’Agence a ouvert depuis peu un Blog, le Starcomblog, qu’il s’agit d’alimenter en résultats d’études, en news sur le marché media afin d’alimenter le marché, les clients et prospects en infos et en outils sur le domaine du marché des media.

En juin de cette année, la Coupe du Monde de Football s’annonce. Je n’aime pas le football. Ou plutôt, fort de l’expérience 1998, je ne commence à l’y interesser que lorsque la France accède aux ¼ de finale d’une Coupe deMonde, ou d’Europe. C’est maigre. Et donc, je n’y connais RIEN en foot. Je m’en contre-foot.

Et je ne sais pas ce qui m’a pris… j’ai proposé au responsable éditeur de notre blog d’entreprise de proposer des articles liés aux matches del’Equipe de France, avec un angle media bien sûr.

Ce qu’il ne savait pas, c’est le ton, et surtout la nature de l’angle que j’allais utiliser dès mon premier article, dès lepremier match de la France contre la Suisse.

Le succès fût immédiat, et plein d’espoir, je me mis à la tâche sur chacun des matches en postant en amont mes « pronostics « footballistico-médiatiques »…

J’ai eu de la chance : la France est allée en finale, cela fait donc 7 articles.

Depuis, le StarcomBlog n’existe plus. Mais j’avais conservé les textes, les photos et les com’ sur un fichier Word. Pour votre plaisir (ou pas…), voici donc la réédition de ces 7 articles.

mercredi 18 février 2015

Pourquoi, d’un point de vue media, le 13 juin, la France ne peut que gagner à Stuttgart face à la Suisse.

En effet, je ne me fatiguerai pas à faire une analyse footballistique de ce coup d’envoi pour les Bleus, car le foot et moi, ça fait 2, 3, 4… enfin ça ne le fait pas du tout. Mais quoiqu’il en soit, vous pouvez appeler votre bookmaker préféré, et tout miser sur la sélection française sur ce match, mon analyse est imparable (toutefois, l’auteur tient à préciser que le lecteur reste seul responsable de ses actes).
Voyons la carte :


On repèrera tout d’abord que le stade est situé exactement sur la même latitude que le Sud de Pontault-Combault (48°47’31’’N), ce qui peut être un point fort pour les bleus, mais ne me demandez pas pourquoi.

D’un point de vue topographique, on notera la présence d’un peu de verdure là, et d’un cours d’eau ici : points particulièrement positifs, puisqu’ils favorisent une certaine isothermie qui ne peut être que bénéfique dans une région normalement chaude et sèche en cette saison.

La gare n’est pas loin du stade, épargnant donc aux bleus une trop longue marche : ils seront en forme. Si ça tourne mal pour eux, la proximité de cette même gare est aussi un point négatif, mais n’évoquons pas l’impensable.

Cette configuration topographique laisse supposer de très belles opportunités tant en matière d’affichage - de nombreuses routes, et de nombreux immeubles pouvant supporter de belle bâches – qu’en offre de media hertziens : il est à espérer l’existence d’immeubles de hauteur proéminente pouvant accueillir de lourds mâts d’antennes et relais afin de diffuser le match via la radio et la 3G. Nous laisserons de côté les antennes-relais TV dans un pays où la pénétration du câble est proche du record.



la presse, faisons confiance à nos chers amis outre-rhinois qui ont une large expérience dans le maniement, et surtout la commercialisation de papier imprimé (ach !… meiner lieber Axel…) qui laisse supposer que les germanophones – et anglophones aussi- risquent d’être particulièrement bien informés par la presse. 
Le stade maintenant :

De forme ovoïde, donc rien d’extraordinaire : les Bleus ne seront donc pas perturbés par un environnement inhabituel qui pourrait les déstabiliser. Notons toutefois le nom du stade : Gottlieb-Daimler-Stadion, il est assez original de coller un nom de bagnole à celui d’un maître absolu de la BD, je vous l’accorde, mais bon… il est plutôt chouette architecturalement, il affiche 53200 places en capacité brute, dont 47757 places assises, sans compter le chauffeur auquel il est interdit de parler tant qu’il manœuvre ; avancez vers le fond de l’autobus. Merci. Ceci m’amène directement à la réflexion suivante : il y a donc 5443 péquins qui restent debout ?

Au niveau media, j’aurais collé un gros logo sur la voile qui sert de toit… mais bon…


 Les tribunes présidentielles:



Les tribunes présidentielles sont spacieuses, et surtout, bourrées d’emplacements candidats à être de merveilleux supports publicitaires : contremarches d’escaliers, dessus des portes d’accès, sans compter les affichages géants et animés que l’on peut organiser en donnant des panneaux colorés à chacun des spectateurs, devenant alors chacun un pixel…. 

Donc, vous rejoindrez facilement la conclusion de mon analyse : tout est en faveur des Bleus, sans compter sur la lenteur naturelle des Suisses qui seront, de surcroît, bien éreintés par leur traversée transalpine! et un, et deux, et trois, et quatre…

Cet article a été publié le Vendredi 2 juin 2006 à 12:13 pm    

France – Corée Du Sud à Leipzig : c’est pas gagné


Avant même d’aborder le pronostic media de ce match, je me dois de remettre les pendules à l’heure : si vous voulez vous la jouer « je suis un des CSP+ revendiqués par l’Equipe », il faut savoir qu’on ne dit pas « lépzigue », mais laillepsich’, ça fait carrément plus intello. Pensez donc : Goethe (prononcer gueuteux, pas gueut’), Schiller (chileur ), Bach (bar avec un «R » guttural, pas baque) et ma belle-mère (pelle-mère, ach !) y sont passés.

Au fait, on évitera à l’avenir d’évoquer « gérard chrodeur » (guerart’ chreudeur) ou « anjela merkèle » (anguéla mèrkeul), ou encore « maillekeul choumakeur » (mischaèl choumareur, le premier « R » étant guttural) (…merci pour eux) : que je sache, on ne dit pas « mauriiiice livaille », ni « Sigoline Rauyaule »…

Nous noterons que - tous bêtas que nous sommes -  nous disons tous « morgueunchtèrn » au lieu de morgueunZ-chtèrn.

Bon, le foot et les media maintenant, avec tout d’abord l’indispensable analyse topographique approfondie de l’agglomération de Leipzig.


Vous le remarquez immédiatement : nous sommes dans le même cas de figure que pour Stuttgart : la gare est proche du stade, il y a de l’eau ici et de la verdure là, non là… C’est bon pour les bleus. Il y a des tas de rues, d’immeubles, de panneaux d’affichage, de bâches, de kiosques, de postes de radio, de portables, de PDA, du Wifi… tout va bien. La stratégie d’encerclement risque d’être onéreuse.

Le stade que nous apercevons sur la photo satellite (merci Google Earth, prononcer gougueuleurse) est la vieille version 1.0, alors que pour les événements qui nous intéressent ( ??), la ville, l’état et surtout le contribuable outre-rhinois ont téléchargé et installé la splendide version 2.0 du Zentralstadion, regardez donc  :

Petite envolée lyrique de l’auteur : véritable merveille architecturale, cette cathédrale du sport semble flotter sur la canopée. Point. Fin de l’envolée lyrique. A la ligne.




Le premier problème reste toutefois le même qu’à Stuttgart :

44199 places dont 5301 debout, ce qui me pousse à déclarer haut et fort que – oui – 11.99% des laillepischois sont prêts à rester debout durant 2 heures pour voir 22 gugusses faire joujou avec un ballon…

Le deuxième problème est que les coordonnées du stade sont 51°20’44’’77N… que nous ne pouvons retrouver sur la carte de France ; cette latitude étant bien trop au Nord pour l’hexagone ! J’ai bien trouvé Purley Oaks, en Banlieue Sud de Londres, ou encore la jetée orientale du port de Zeebrugge… mais point de ville française. Ca craint velu.

Qu’en est-il alors des espoirs de victoire des bleus face aux Rouges ? Oui : c’est en rouge que les Daehanmingukiens vont tournoyer… et encore « oui » : le vrai nom OFFICIEL de la République de Corée est le Daehanminguk (pour la prononciation… je passe).

Cette belle contrée qu’est le Daehanminguk compte 48 290 000 habitants, avec un âge moyen de 33.2 ans. Ils sont 25 600 000 d’internautes de type vachement asiatique. En face, la France est plus forte de ses 60 180 000 habitants, mais avec un âge moyen de 38.3 ans, et… seulement 16 970 000 internautes (source sûre : site de la FIFA).

On se rend compte ici que la partie n’est donc pas gagnée d’avance…

D’un point de vue économique, je pense qu’il est inutile de s’étendre sur les succès planétaires du Daehanminguk : vous connaissez LG ? Daewoo ? Kya ? Hyundaï ?… : la devise du pays est « La Corée dynamique ». Ce n’est toujours pas gagné pour les bleus. En gros, planquez-vous : séguela… heu… ces gars là ont la niaque, ils vont vouloir tout bouffer. Il est à espérer que ces joueurs asiatiques seront moins casseurs que leurs cousins chinois, un Djibril nous suffit.
Mais… heureusement il y a un « mais » !!! Même si les 23 gugusses de la sélection Daehanmingukienne sont entrainés par un Néerlandais (Dick Advocaat), ils se seront tapés une sacrée trotte jusqu’à Leipzig !!! Nous pouvons donc compter sur une fatigue extrême (cf. la traversée transalpine des Suisses), et peut-être même sur un énorme problème d’acclimatation de leur part, l’air de Séoul n’ayant rien à voir avec celui de Leipzig. Libre à vous de contacter votre bookmaker  (boucmékeur) préféré…
Pour le plaisir absolu et pour l’assurance d’une folle soirée de poilade totale, moi-même qui suis un fervent allergique au foot, je vous conseille de suivre ce match qui promet d’être des plus passionnants : les professionnels de la profession télévisuelle ou radiophonique devront – et sans accroc s’il vous plait – jongler avec les patronymes de nos joyeux adversaires. Si le journaliste footballeux à l’habitude de bien enchaîner les patronymes latins, anglo-saxons, nord/centre/sud africains, proche/moyen-orientaux… l’art devient nettement plus difficile sur les noms proche-Soleil-Levantaux ! Pour les fines bouches, voici un échantillon représentatif de la sélection Daehanmingukienne : LEE Woon Jae,  KIM Young Chul, KIM Dong Jin, CHOI Jin Cheul, KIM Nam Il, et encore 17 autres de la même veine, ce qui laisse une opportunité royale de sponsoring pour Aspro, Doliprane,… ou même Véganine et pourquoi pas Novacetol !!! La codéine sera de mise !
En relisant ces quelques noms Daehanmingukiens, et malgré d’éventuelles parentés homonymiques, il faut préciser qu’aucun d’entre eux n’est chevalier Jedi (djédaille) ce qui, sans conteste aucun, laisse un espoir supplémentaire – et de taille - de succès pour la Sélection Française.
Maintenant, et en bouquet final : au niveau media, que doit-on en penser ?

Certes, comme nous l’avons vu, le paysage media de Leipzig demeure classique pour ce Lander, quoique peut-être très (trop ?) orienté vers la presse (Leipzig est une ville sur laquelle l’industrie de l’édition pèse un lourd poids culturel, historique et économique).

Mais, si nous nous ancrons dans le concret, nous ne pouvons que constater que le match débute à 21h00 un dimanche, ce qui, avouons-le,  est un méga coup-bas pour la fin de Fogiel. De plus, comme indiqué plus haut, outre les fous de foot, cette retransmission devrait aussi rameuter les adeptes du 2nd degré, donc, de belles audiences en perspective.

Bon match !

Jérôme Courcoux (Conseil Media-Starcom)

Cet article a été publié le Jeudi 15 juin 2006 à 1:25 pm 

To be or not Togo : zate iz ze kouechteune…

Ami(e)s Français(es) et ami(e)s des Français(es): l’heure est grave pour les chaînes nationales. Entendez vous dans nos campagnes mugir ces féroces soldats ?… ben, en fait…non : le calme de l’entraineur Ray’ Do’ en sortie du encore (Pffff…)match nul - et donc nul –  nous le prouve : ‘y pas ni p’oblem !!!

Et pourtant : les méga fortes audiences de nos chaînes nationales sont directement liées à l’avancement de nos 23 sélectionnés dans le Saint Tableau.

Effet boule de neige, ce sont les investissements publicitaires qui sont en suspens… et au bout de la chaîne… votre salaire… puis le mien, donc. Pas cool. Sans compter sur l’attente générale (et surtout politicienne) d’un succès black-blanc-beur… Déjà pronostiqué par notre docteur ès-études My Sharona (the Knack – 1975) ici.

Mais si les bleus ne se bougent pas, c’est la cata de l’audience TV. Je ne parle même pas du Coût GRP ZIZOU TV puisque la calvitie la plus reconnaissable du circuit ne sera même pas là pour jouer son peut-être dernier match.

Je lui souhaite en passant de passer une excellente soirée vendredi, à compter les Euros en compagnie de notre Djibril national : ce dernier, l’homme aux trois genoux depuis qu’un chinois amical lui en greffa un, a trouvé une belle occupation du fond de son lit d’hôpital : un  p’tit contrat ! En effet, pour se consoler, le pôv’Djibril m’a cordialement invité, via un mail reçu la semaine dernière :


… ceci n’est pas un montage, et ne cliquez pas sur l’image : j’ai viré le lien hypertexte.



Quoiqu’il en fusse, il était difficile de parier sur ce match après avoir lu le pronostic éclairé de votre serviteur, paru sur la même antenne virtuelle que voici.

Mais regardons, si vous le voulez bien, la réalité en face – let’s face the fucken reality, comme disent nos amis rosbifois, et je ne sais plus comment disent alors nos cousins Germains… : la réalité est là, et bien là : Nos gentils Bleus réfléchissent trop alors qu’on leur demande de faire pou-pousse dans la ba-balle pour qu’elle aille dans les bu-buts. Mais non …. au lieu de ça, ils réfléchissent et se demandent :

                  … par ici ça serait pas mieux que par là ?

                  … je tape fort ou pas fort ? à moins que …
                  … zut !… j’ai plus mon ballon !….
                  … ON M’A PRIS MON BALLON !!!! OUIIINNNNN !!!!


Donc, en gros : une ambiance qualifiable de « Parc Monceau un dimanche de beau temps à 16h14 » (avec en plus les tackles d’usage).

          Vous aurez noté que je cite ici le « Parc 

          Monceau »  : cela vous parlera certainement  plus 

          que le parc de la Courneuve… C’est juste pour être 

          adapté à l’Audience. C’est de l’Affinité éditoriale.

…Résultat des courses: un misérable 0-0 contre les suiiiiisses. Puis maintenant un contrariant 1-1 face aux Républicains de Corée.

Et là, atterré, du fond de mon canapé, je me souviens tout à coup que « Bleus » en anglais, ça pourrait se dire « Blues »… J’te jure… 2002 leur a pas suffi…

Mais revenons à nos lucioles, pronostiquons maintenant  « France Togo » de façon ultra professionnelle : abordons le problème par la face media ! (la plus difficile, vous en conviendrez).

Cela me fait penser, cher lecteur, chère lectrice, que maintenant que nous nous connaissons hyper bien depuis 3 articles, je vais te tutoyer. On est dans la com’ quand même…

Il faut que tu saches que Cologne sera fondée en 4711 à en croire le nombre qui est écrit sur la bouteille qui trône sur le lavabo des toilettes chez mes parents : j’en conclus donc que cette ville n’existe même pas encore, et n’arrive donc pas à comprendre comment la FIFA a pu se laisser blouser en acceptant d’y organiser un match de foutchbôl.

Qualité de l’air : c’est pas hyper cool. En une photo le tableau est dressé :



As-tu déjà vu autant de crasse sur un même bâtiment ? Jamais ! Tu remarqueras que quand, à Paris, nous mettons la Défense pas loin du fleuve, les germains mettent une cathédrale toute noire (y’a aussi le Concorde Lafayette au fond).Du point de vue topographique pur et dur, les Blues ne sont pas du tout - mais alors là, pas du tout – aidés, regardons Gougueuleurse :



1- J’ai été obligé de dézoomer comme un rustre pour avoir - dans un même cadrage - le centre ville ET le stade : les colognais nous font jouer dans les faubourgs (quoique… ça nous a porté chance le 12 juillet 98…même dans le neuf-cube)

2- As-tu vu aussi la distance COLOSSALE qui sépare le stade du point d’eau (Kölnisch Wasser) ? sans oublier que le Togolais moyen, malheureusement pour lui, a une consommation en H²O nettement inférieure à la nôtre.

3- La verdure (appelée « verduren » sur le document historique joint) : c’est plutôt chiche, tu ne trouves pas ? Où nos Blues vont-ils trouver de l’oxygène ???

Pour ces 3 raisons, je dois m’expliquer avec Meine Pelle-mère évoquée dans mon papier sur France Corée.

Donc, pire encore que pour ce « France Corée » : C pas la Win’ (je fais du sms, c’est peut-être moins cher pour la boîte).

Bon. Les media maintenant : Avec une agglomération aussi importante, nous devons compter sur un encombrement publicitaire des plus imposants. Il est à souligner que la photo Gougueuleurse montrée ici ne te présente que le flanc Ouest du front media. Le flanc Est de l’agglo’ est au moins aussi important quoique légèrement moins touristique, mais ça on s’en tape carrément.

L’endroit est peu vallonné (donc permettant un passage des ondes hertziennes sans encombre) : je crois savoir que c’est un point hyper favorable pour les Blues : ils détestent jouer sur un terrain non-plan (media).Dernier pronostic de ce billet hyper media : à la demande de Aurélie (nouvelle arrivante au « comment-club ») : si jamais – par malheur et comme en 2002 (souvenir, souvenir…) – la France n’arrivait pas à se qualifier, sur quelle équipe mon soutien se porterait-il : je ne peux te dire dès à présent… sauf que le Brésil est une équipe qui sait remuer les foules, et j’aime beaucoup la samba, triste ou pas… To do Baign do païsh’tropicalsh’, dé fotch’bôlsh.

Et pour celle ou celui qui ne veut pas être trop perturbé par ce match si décisif : allume la télé, coupe le son, et mets donc le Köln Concert de Keith Jarrett. : ça a 31 ans, toutes ses dents, et c’est une merveilleuse leçon d’improvisation ! Bon, maintenant Jarrett. 

Bon match.

Jérôme Courcoux, topographe media

Cet article a été publié le Jeudi 22 juin 2006 à 3:22 pm 

France-Espagne : va y’ avoir du sport ?

… ‘faut voir, c’est pas garanti…Mais sans attendre, orientons tout de suite notre satellite sur Hanovre…


L’analyse topographique des lieux est claire : ce n’est plus un filet d’eau, mais carrément un plan d’eau qui jouxte directement le stade : c’est bon ! La verdure est assez importante, mais la vue présentée ici étant en perspective, cela nous cache l’importante distance qui sépare le stade de ce gros bosquet verdoyant, il faut espérer que l’oxygène parvienne jusqu’aux Bleus. Vous noterez que, au TanGram, la forme du bosquet est hyper difficile à reproduire, elle vaut au moins 12 points.

Du fait de cette même perspective, la Gare apparaît plus proche que dans la vraie vie germanique, donc, faites attention.

Cet endroit me paraît assez peu vallonné et somme-toute assez rasant.

Au niveau Météo, il est prévu un petit 23°, ensoleillé : le terrain risque encore d’être trop sec aux yeux de Ray Do’, donc c’est pas bon signe pour lui : comme au turf, il trouve que le terrain lourd profite plus à ses pouliches. Pour les côtes du Quinté +, consultez donc Bilto.

Etudions maintenant notre redoutable adversaire : nos amis ibères.

J’ose ici reprendre Desproges pour défendre ma thèse, en évoquant le fait qu’ils sont un peuple fier et ombrageux, avec un tout petit cul pour éviter les coups de cornes (Les Etrangers Sont Nuls). Transposée dans le monde Footballistico-media, cette définition peut faire peur, en effet :

1- La  fierté ibérique : entre les catalans, les basques, et le reste de ce beau pays trop chaud pour moi, l’espagnol a le droit d’être fier : avoir été endormi durant de si nombreuses années sous le terrible joug de la milice, avoir pris tant de retard sur toute l’Europe, mais surtout l’avoir rattrapé aussi bien et aussi vite dès l’arrivée du apparemment si mou Jan Carlos : chapeau ! Olé ! Culturellement, ce pays est au top, et nous colle la honte régulièrement (las ketchup, Enrique Iglesias…). Au niveau media, même Canal + Espana n’est plus qu’une license ! Ces gars là ont la hargne.
2 - Ombrageux : je ne suis pas du tout hispanophone, je parle juste l’espagnol vital (dondé ès el naillete cloube por favor ?- quanto ès ? – vamos a la playa oh- oh-ohohoh), mais écoute donc un espagnol dire un seul mot, le plus beau de tous… En effet cette langue sait magnifiquement être à la fois coulante, roulante et gutturale. Ce mot, c’est « cœur » : corazon. Avec un « z » prononcé un peu comme Fofie Favier prononce les « S ». Maintenant, oublie cette barrique* qui nous présente l’EuroMillion, ferme les yeux, et imagine un bel hidalgo (pas Michel !…), les sourcils froncés, la tête baissée et en retrait, susurrer – tout doucement mais gravement - du bout des lèvres «  mi corazon ». Grand frisson garanti (et en plus, je suis à fond hétéro !). Mais dans ce regards ombrageux, il est impossible de discerner le vrai du faux… attention à la ruse…
3 - Un petit cul pour éviter les coups de cornes : avoue que la définition est parfaite quand, toujours en fermant les yeux (pas maintenant ! ‘faut lire !), tu vois ce si fier pantin : scintillant de dorures, droit comme un « I » qui attend son point, le menton haut, les chevilles les mollets et les cuisses collés, portant ostensiblement à gauche histoire de prouver sa haute masculinité. Et il  nargue 948 kilos de muscles bandés qui ne demandent qu’à l’empaler face à un public chauffé à blanc que le soleil divise depuis toujours : les riches à l’ombre, les pauvres au cagnard. Les codes locaux ont quelques chose de fascinant…. Donc, stratégie de l’évitement à prendre en compte.


Note au lecteur : je ne suis ni pour ni contre la tauromachie. C’est un folklore dont je me foot complètement.
Mélangeons maintenant ces trois ingrédients et nous obtenons des joueurs qui ont la hargne de vaincre, excessivement rusés et ont un jeu difficile à prévoir. Pas cool du tout. Donc, pour les Bleus, va falloir y aller franco !
Il reste à espérer qu’aucun joueur de cette sélection transpirante et transpyrénéenne ne soit originaire des environs de Ploumazout, de Kerozern ou de Trégasoil** : tous les Baie-de-Sommois et les Solognots en bottes et Kangoo vert kaki l’affirment : l’espagnol breton est un excellent rapporteur ! Et « rapporter », ma Maman et ma Pelle-Mère m’ont toujours dit  que ce n’était pas bien du toutou, sauf en Baie de Somme et en Sologne. Mais ici, nous sommes dans l’ex-République d’Allemagne de Droite, bien que située à gauche sur Viamichelin : ces remontrances sub et super-enfantines que j’ai pu subir n’y ont donc pas court de tennis puisque nous causons foot… Je suis sincèrement désolé.

Bon, c’est pas tout ça, mais ‘faut que j’y aille : mon papa est là.

Bon match.

Jérôme Courcoux

*l’as-tu remarquée dans son décor virtuel, engoncée dans sa robe de gala pourpre et ridicule prête à péter sous la pression (en cette fin de phrase, c’est la robe que j’évoque, restons dignes).

**rendez-vous compte que parmi ces trois noms de patelins, c’est dingue, mais il y en a un qui existe vraiment…ça s’appelle le destin… 

Cet article a été publié le Mardi 27 juin 2006 à 12:42 pm 

Coupe du Monde : ¼ de finale France-Brésil à Francfort : Un nouveau media pour booster vos campagnes !!!

L’Equipe de France de Football - grande gagnante contre l’Espagne avec un 3ème but d’anthologie de Zizou – et la Seleçao do païch’Tropical’ch vont donc s’affronter samedi en quart de finale de la Coupe du Monde, même si Jacques C. pense que c’est LA finale (je rappelle que les visites en gériatrie au 55 rue du faubourg St-Honoré s’arrêtent à 17h30, heure du dîner du pensionnaire).
Mais ce samedi 1er juillet 2006, outre ces deux belles équipes, la grande star de cette rencontre sera, vous en conviendrez, la Saucisse, avec un grand « S ». Si, si : la «Francfort» reste un « no-miss », un incontournable dans le domaine très germanique de la Wurst. Elle est une saucisse fumée précuite, traditionnellement faite d’une fine pâte de porc sous boyau beige tirant parfois vers le jaune. Je vous l’accorde, cette définition peut être revendiquée par quelques autres saucisses…
Les français en sont souvent friands, mais son acceptation dépend aussi des confessions et obédiences de chacun, autorisant ou non la dégustation de ce sommet oblong de la gastronomie teutonne : la vraie Francfort est en effet aux antipodes du hallal et du casher réunis (la Merguez reste la Queen en la matière). En ce qui concerne les brésiliens, je doute qu’ils soient des habitués de la Francfort, sauf s’ils y sont initiés via des pâles copies utilisées dans les hot-dogs cariocas.
Au niveau media, si la saucisse de Francfort ne vous paraît pas être un support publicitaire idéal, au même titre que la carotte râpée ou la blanquette de veau, elle reste un moyen efficace, voire même efficient de booster les performances de votre campagne : elle peut en effet être recommandée dans le cadre d’actions à message court et direct, dans un objectif clair et net de génération de notoriété en gardant bien à l’esprit le caractère temporaire du message, puisque ce dernier est destiné à être ingéré par la cible.
Exemples de créations tant attractives qu’efficaces :



Les performances du media :

- La notion de répétition du message est totalement liée à l’appétit de la cible. Nous pouvons compter   sur une   répèt’ de 2 sur les populations de 15 ans et +, alors que les 4-14 ans performeront à 1.

- La couverture de la campagne sera dépendante du nombre de palettes que vous aurez «brandées», mais il faudra intégrer l’inévitable saturation de la courbe de construction de la couverture sur cible du fait du critère de non acceptation du dit media par certaines catégories consommateurs.

- En termes de duplication avec d’autres supports, il faudra prendre en compte l’éventuelle utilisation au sein du plan media des supports «frites», «pain» (hot-dog) ou encore «purée», directement liés à la consommation de ce si beau media qu’est la Francfort.

Il ne faudra pas oublier de compter dans le coût de la campagne l’indispensable ligne «frais techniques» directement liée à l’ajout de ketchup et/ou de moutarde (cette dernière ne pouvant donner que du piquant au message, et donc à l’effet de l’action media).

Ce n’est pas par chauvinisme, mais soulignons quand même le fait que, eut égard à leurs formats, la Morteau, ou plus encore le Jesus de Lyon sont plus impactants et plus événementiels, et assureront donc une montée en notoriété plus rapide malgré une chute mécanique du taux de répétition.

Aussi, il faut ajouter la possibilité d’utilisation hyper-événementielle de ce support, non plus en inscrivant le message SUR la saucisse, mais en l’écrivant AVEC des saucisses. Pour de telles opé’ spé’, impact et R.O.I. sont garantis !

Afin de rebondir de façon affine et transverse sur l’utilisation de ce media, quoi de mieux que de s’associer aux JMS…

Enfin, rappelons que si la Saucisse peut booster la notoriété de votre Marque, je conseille quand même de la proscrire dans le cadre d’une campagne d’image.

Puisqu’il y a donc match, passons à notre classique analyse topographico-media, et braquons d’emblée notre Gougueuleurse sur Frankfurt am Main :


Nous les retrouvons tous : de l’eau, de la verdure, une gare, il y a même un hippodrome avec un golf en son centre, presque comme à Saint Cloud…. Je ne vais pas trop m’appesantir sur ces items qui, finalement, n’ont pas trop joué en faveur ou en défaveur de l’Equipe de France : nous ne pouvons extraire des données passées; aucun learning, aucun benchmark qui tienne vraiment la route, je pense que vous rejoignez ici mon avis..

La topographie ne nous étant ici d’aucune aide, il nous faut alors utiliser d’autres moyens pour la prédiction sur ce match de haute importance, et la première méthode qui me vient à l’esprit est de regarder plus avant l’adversaire, et évaluer les capacités des Bleus à battre la Seleçao do Païch tropical’ch. Moi, j’ai un benchmark, peut-être un peu vieux, mais il a le mérite d’exister : « et 1, et 2 et 3 zéro ! On est les champions ! On est les champions ! on est – on est on est les Champions !» (entendu le 12 juillet 1998).

En passant, félicitons d’avance les scores d’audience de TF1.

Amis de la Saucisse de Francfort, bon appétit, et bon match.


Jérôme Courcoux – expert en Saucissologie événementielle.

Cet article a été publié le Jeudi 29 juin 2006 à 5:37 pm 

Coupe du Monde : ½ finale Portugal-France mercredi soir 21 heures : nous avons un pneu d’avance…


 « La vache ! On a gagné ! »… Cette toute petite phrase prononcée/pensée samedi 1er juillet (à 23 heures et des brouettes de canettes) est extrêmement claire et révélatrice : intéressés ou non par le foot, du fait de la montée en puissance médiatique de l’événement, nous sommes une grande majorité à l’avoir dite ou pensée (la phrase).

Cela prouve que la majorité d’entre-nous ne croyait à l’incroyable… (tu me diras, c’est normal…).

Je ne développerai pas ici ce Brésil-France durant lequel TOUT-LE-MON-DE ne peut que s’accorder sur le fait que notre saint-Zizou fut tout simplement magico-magnifique (sans compter sa passe décisive à Thierry Henry)… Très Chère lectrice, Cher Lecteur, je suis, je te le rappelle,  un “anti-foot” assermenté…
Eh ben voualà… nous voici maintenant avec un billet pour Berlin (je précise pour le profane absolu que Berlin est la capitale des Teutonies Orientales et Occidentales réunies, et que la finale de ce tournoi de ping-pong-sur-herbe doit s’y jouer le 9 juillet …). Ce billet pour Berlin est bien sûr à faire valider par le contrôleur du stade de Munich. J’utilise ici l’image du contrôleur du fait de l’imposante présence visuelle du réseau ferré en Germanie, notre photo Gougueuleurse le prouvera encore.
Mercredi soir, les Bleus vont donc se retrouver à Münich en face des Portugais. Ca craint velu, comme on dit chez la concierge de mes Parents…

…Bon, mais que peut-on espérer de cette demi finale des Bleus ?

Les lieux : Münich, la Bavière… Ah ! la Bavière ! connue pour sa fête de la bière pleine de rots, et ces autos… ces belles automobiles qu’Aznavour chante si bien : ‘‘la BM, la BM, ça voulait dire « on a 20 ans »’’… Au passage, je précise qu’à chaque fois que j’ai entonné cette petite parodie en présence d’un propriétaire de BMW, j’ai toujours eu en échange un regard noir… ce noir qui teinte le chiffon qui vient de nettoyer un 357 magnum encore fumant… alors que, innocemment, ma chansonnette n’a jamais rien eu de dénigrant… PFFF ! les gens sont d’un susceptible !!…

Donc, à Mûnich, il y a des joyeux Münichéens, et il y a 3 ans, ils ont fait un referendum. Chez eux, les résultats des referenda sont beaucoup plus positifs qu’en France puisqu’à la question « êtes vous d’accord pour que l’on construise un stade EX-CLU-SIVE-MENT dédié au foot », ils furent près de 65% à répondre OUI ! Le résultat, 30 mois plus tard, est fascinant, et à de quoi rendre jaloux tous les clermontois : je vous présente l’Allianz Arena :



Cet énorme pneu architectural est composé de 2874 « coussins » d’air maintenus gonflés par un flux constant d’air sous pression… Pour faire hyper joli dans la nuit sportive - signe du destin je l’espère - cette structure bibendumesque ne peut s’éclairer que de trois couleurs :

- Première couleur : Le Bleu quand c’est le TSV Munich 1860 qui joue,



Deuxième couleur : le Blanc, ça c’est pour les matches internationaux


Troisième et dernière  couleur : le rouge, quand le Bayern de Münich joue dans le pneu


Moi, quand je vois ce gros pneu clermontois, qui ne peut s’illuminer que de trois couleurs – bleu blanc rouge – je ne peux que prédire un truc magique… façon 98…. Pour mercredi soir, il suffit de remplacer le Diable Croate par les Brutes Portugaises qui, même si elles ne sont pas toujours ensablées, représentent quand même un danger : ils ont su être les bouchers de cette Coupe du Monde, auréolés par un record de cartons jaunes et rouges attribués par les  impartiaux arbitres… Il faudra, entre autres, se méfier de la grande cafteuse : Cristiano Ronaldo qui, malgré sa belle gueule angélique, n’hésita pas à enfoncer son coéquipier du Man United – Rooney -  en appuyant une demande de carton rouge !
Revenons à notre gros pneu : quand je le vois, je ne peux m’empêcher de l’imaginer avec un gigantesque logo sur toute sa surface (pour vous rendre compte du gigantisme du truc, le logo Allianz Arena doit déjà faire un peu plus de 5 mètres de haut…). Continental, marque de pneumatiques très présente sur cette Coupe du Monde, a dû être très tentée !
Bon, allez, je vous épargne une longue analyse topographique inutile, Gougueuleurse nous montre ceci :


Résumons cette étude en mentionnant que le stade est en banlieue Nord, c’est ultra bon pour les Bleus.
En ce qui concerne ma si germanique Pelle-Mère, elle rêve d’une finale Allemagne-France, bien sûr !  Je souhaite simplement que ses rêves deviennent réalité…
Bon maquillage, bon mercredi soir, et donc bon match.

Jérôme Courcoux – pneumaticologue media.

Cet article a été publié le Mardi 4 juillet 2006 à 12:53 pm 

Coupe du Monde : Finale Italie-France, dimanche 9 juillet, 20h00 Berlin : En route pour une 2ème étoile !

Bon, ça y est : à plouche les Portuguais ! Malgré leur jeu très offensif, malgré leur splendide concours de plongeons, la défense française fut imbattable et le billet de train des Bleus est composté. Ils partent donc pour Berlin, le but étant de décrocher leur 2ème étoile, tout comme moi lors de mes classes de neige à Crest-Volant en février 1975.



Bon, parlons de Berlin. C’est une ville assez grande et assez importante des Teutonies Orientales et Occidentales réunifiées. Cette ville, avant, était excessivement internationale puisqu’on y croisait plein d’américains, de français, d’anglais, qui avaient beaucoup de mal à croiser des russes à cause d’un dispositif affichage assez dingue : les afficheurs se disputaient des emplacements premiums sur une palissade géante. Ce dispositif media était très puissant et c’est, à ma connaissance, le seul réseau qui ait été à ce point connu du monde entier.

Mais, dans un souci de requalification de leurs réseaux d’affichage, les outdoor contractors – comme les appellent les rosbifois – décidèrent le démontage de leurs panneaux en 1989. En tout cas, c’est comme ça qu’on pourrait raconter le truc d’un point de vue media.

Ce dispositif étant tellement puissant en terme de notoriété que quelques entrepreneurs peu soucieux sont en train d’en mettre un en place, en ce moment,  au proche Orient… oubliant l’inefficacité du piètre exemple teuton. C’est désolant.


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Vous aurez noté dans les deux cas le caractère peu esthétique de ces dispositifs, mêmes si les teutons orientaux s’attachèrent à le décorer.
Revenons à Berlin, qui est aussi une ville où on se prend facilement au jeu : j’ai connu un américain catholique et cathodique qui, du temps de la palissade géante, s’est même cru Germain le temps d’un discours («Ich bin ein Berliner !», le 26 juin 1963…) : ces américains ont le goût de la mondialisation depuis si longtemps !
Notre photo Gougueuleurse sera peu lisible, du fait de l’énorme étendue de la ville : Le centre ville, que nous nommerons (pour des raisons évidentes de praticité) « Check Point Charlie », est particulièrement éloigné du stade, que nous nommerons « Check Point Raymond » (pour les mêmes raisons évidentes de praticité) : Check Point Raymond est en effet relégué au fin fond de la banlieue Ouest de la ville…
… avec plein d’eau et de verdüren aux alentours.
Check point Raymond est un vieux monstre, puisqu’il peut accueillir  jusqu’à 74 228 spectateurs au sein de ses 803 mètres de circonférence. Il fut inauguré le 1 août 1936, mais a été retapé plusieurs fois depuis.

L’impact de son architecture sur l’issue de ce match est à prendre en compte :

Les photos suivantes vous montrent la mode architecturale de l’époque.



… en ‘36, la tendance n’était donc pas à la plaisanterie gauloise (… heu, en fait, surtout pas…), mais plutôt à l’allégorie carrément empruntée, tirant éventuellement sur le Stone Enge, mais plutôt vers un revival de l’impérialisme antique romain… nos amis transalpins risquent de pas être dépaysés du tout, et donc d’être un peu trop à l’aise… ‘faudra voir.
Tiens donc ! Les transalpins…. Juste après avoir eu à en découdre avec les Champions du Monde des cartons rouges et jaunes, de la casse d’adversaires, et qui se révélèrent aussi (comme évoqué plus haut) de futurs champions olympiques du plongeon (plongeoirs des 5 et 10 mètres), voici nos Bleus maintenant confrontés aux Maîtres absolus, descendants directs de la Comedia del Arte, ceux qui se roulent par terre plus vite que leur ombre en se tenant un tibia, ladies’n’gentlemen, j’ai nommé les ritals !!! Ma qué !  Si nous, français, sommes peut-être coutumiers du planté-de-bâton, les italiens restent sans conteste aucun les inventeurs et détenteurs de l’ultime technique du « tenu-de-tibia », et en plus : même pas mal !!! Pour ceux qui ont vu le match Allemagne-Italie, l’attitude de l’arbitre était claire puisque, désabusé, il leur faisait un p’tit signe qui voulait dire « arrête ton cinoche, et relève toi »… Avouons le : il serait dommageable que les italiens arrêtent leur cinéma puisque cela ferait un tort terrible à Cinecitta, à Cannes et à Venise.

Sans ça, chez TF1, R.A.S.… la tendance serait au trempage du cigare dans le cognac avant de le chauffer : c’est meilleur parait-il. La chaîne et les heureux annonceurs présents dimanche prochain s’assurent un excellent R.O.I.

Sur M6, en revanche, l’ambiance doit être un chouia moins euphorique, et je me permets d’y pronostiquer un encombrement publicitaire sur le secteur de l’édition musicale en cette soirée de dimanche 9 juillet.

Bon maquillage, et excellent match !

Jérôme Courcoux – palissadologue de renommée mondiale

Cet article a été publié le Jeudi 6 juillet 2006 à 5:51 pm